L’être humain vit aujourd’hui dans une situation d’hyper contrôle.
En premier lieu, il se trouve être dans un contrôle vis à vis de soi pour obtenir de l’extérieur : Attention, acceptation, reconnaissance dans la finalité d’être aimé. Il veille à ce qu’il dit et fait … En couple, en famille, au travail …. Dans un premier temps, il contrôle les autres inconsciemment via des comportements dont les raisons demeurent être celleS de rentrer en relation, en fusion et le rester. Il s’agit de scénarios qui oscillent entre le « je fais pour l’autre »ou à l’inverse « j’attends de l’autre » ou » je fais comme l’autre ». Toutes ces polarités s’articulent autour du même besoin à savoir, la présence de l’autre pour exister. L’essentiel étant de passer de l’une à l’autre avec aisance et sans contraintes.
La peur se cache derrière ces programmes ancrés dans la psyché depuis la plus tendre enfance. A savoir que cette peur crée un stress, utile à la base mais qui peut devenir handicapant car génère des stratégies de combat, fuite ou inhibition.
A un troisième niveau, cette peur est entretenue par la pression des contrôles mis en place par la société dès notre entrée dans ce monde, de la surveillance médicale, à l’évaluation permanente du primaire, à la faculté ou aux grandes écoles, du monde du travail, du contrôle d’identité à celui de la vitesse, de l’alcoolémie, de la voiture. De la surveillance de la météo à celle que nous subissons désormais dans les rues, les parcs, les lieux publics ou privés …
Ce qui fait de l’être humain, un être en peur de perdre sa santé: sa vue, sa mémoire … son permis, sa voiture, sa maison, ses biens, ses proches, ses liens, sa vie !
Tout cela est renforcé à un 4ième plan par les médias qui s’empare de ce sentiment de crainte, d’angoisse pour vendre plus? toujours plus. Même le cinéma, la littérature, les jeux vidéos ont trouvé dans ce créneau une possibilité de faire de nos loisirs un moment où encore règne la violence vectrice de peur, stress, anxiété.
Où est donc la porte de sortie?
Dans le moment présent ! En effet, la peur c’est envisager à partir d’hypothèses fondées sur un évènement antérieur douloureux une situation dans le furur qui le serait tout autant si ce n’est davantage car accumulation.
Le flot d’informations et de sollicitations via les portables est aujourd’hui à son paroxysme. Cela nous extirpe de la réalité vécue dans le présent.
Le bien être va passer par l’extinction de tous ces voyants lumineux en alerte pour revenir dans un environnement où l’homme va retrouver le sens en réutilisant ses sens. Ces sens qui permettent de saisir et interpréter la réalité vécue et non celle vécue par d’autres ou imaginée. Il s’agit ici de respect de soi et non d’égoïsme. Se débrancher de cette source intarissable de peurs afin de retrouver et se laisser guider par cette petite voix intérieure que vous n’entendez plus à force du brouhaha, de ruminations diverses qui vous envahissent. Éteindre ces capteurs qui mettent le feu aux poudres afin d’entendre cet enfant intérieur oublié qui lui est confiant et optimiste car il sait qu’en étant vous même, vous avez tous les pouvoirs et surtout essentiellement celui d’être heureux, heureux de l’intérieur car il n’y a pas d’autre chemin véritable pour accéder au Bien Etre.
Une fois cette peur éteinte, le bouclier tombe et vous pouvez alors expérimenter la Compassion, la Bienveillance, l’Altruisme qui sont les remèdes les plus forts pour nos corps, familles, sociétés en crise de SENS.
Le plus beau message soutenant l’HUMANITE est d’une simplicité déconcertante :
« Penser à faire à l’autre
ce que tu souhaites qu’il pense à te faire,
ce dans la plus stricte humilité »
Je mets à votre disposition plusieurs outils afin d’y parvenir.